Dialogue de dessins: Killoffer / Anouk Ricard

Après leur confrontation dans l’exposition virtuelle-livre La Maison Close
de Ruppert et Mulot, Central Vapeur organise une nouvelle rencontre entre un des grands illustrateurs français contemporains et la plus glamour
des illustratrices canines. Fruit d’un dialogue épistolaire graphique,
une quinzaine des dessins virtuoses de l’illustrateur aux 676 apparitions répondent à ceux au minimalisme enfantin et décalé de la Strasbourgeoise.


Killoffer
Membre fondateur et ardent défenseur de L’Association, le principal éditeur de bande dessinée d’auteur, Killoffer est illustrateur pour Libération, Le Tigre, Le Monde, XXI, Télérama… La quarantaine débraillée, il est exposé dans les galeries parisiennes, a illustré un album de Renaud… Souvent nominé à Angoulême, jamais primé, très vite lassé, il saute d’un style graphique à l’autre de Billet S.V.P. à Six cent soixante-seize apparitions de Killoffer, une autobiographie oubapienne et malsaine envahie par des pulsions primaires. Ses dessins montrés à la galerie Anne Barrault ont été rassemblés en 2009 dans Recapitation et le Point Ephémère a accueilli en avril l’exposition de la série qui leur a fait suite.

Anouk Ricard
La strasbourgeoise Anouk Ricard a été diplômée des Arts Décos (ESADS) à la fin des années 90. Illustratrice jeunesse, entre autres Voisin, voisine avec José Parrondo,
elle est d’abord revenue à la bande dessinée dans des magazines qui ont fait date : Capsule Cosmique et Ferraille illustré. Elle a depuis affirmé son style dans des BD pour enfants comme Anna et Froga, Patti et les fourmis, l’étrangeté de ses œuvres prenant un tour plus trash dans son polar Commissaire Toumi. À ses heures chanteuse foutraque à découvrir sur www.myspace.com/frouky, Anouk Ricard est aujourd’hui un des plus important auteurs que compte Strasbourg.


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