Expositions

VISITES ANIMÉES

Seize expositions vous sont proposées pour cette quatorzième édition du Festival.
Vous pourrez en découvrir certaines autrement, en participant à des visites animées.

+ d’infos et réservation : mediation @ centralvapeur.org

DIALOGUE D’EXPOS

Les univers des illustrateurices présenté·es dans les expositions Dialogue de dessins (Violaine Leroy et Raphaelle Macaron) et La Nature de la Mémoire (Jesùs Cisneros) se rejoignent à travers les  couleurs, les émotions, les imaginaires.

RDV : La Menuiserie, 2 rue de la Coopérative
Dès 7 ans / Gratuit / 1h15
Visite tous publics : samedi 27 avril à 10h30
Visites groupes : sur réservation du 25·04 au 17·05

Exploration dessinée

Un parcours de découverte à la rencontre de quatre expositions disséminées au centre de Strasbourg, mais aussi une occasion d’observer autour de soi pour déceler l’illustration cachée dans les recoins du paysage urbain.

RDV : Place Saint-Étienne
Dès 9 ans / Gratuit / 1h15
Visite tous publics : samedi 11 mai à 10h30
Visites groupes : sur réservation du 25·04 au 17·05

STRASBOURG


©Photo Alicia Gardès

mercredi 24 avril
16h – 18h

PARADE DES MICRONATIONS

Dans les rues de Strasbourg :
départ Graffataria / arrivée Place du Château

Quarante micronations, créées par autant d’illustrateurices, défileront dans les rues de Strasbourg en ouverture de cette 14e édition du Festival.
Cette année, cinq nouvelleaux artistes — Carla Aouad, Garance Coquart-Pocztar + Tanguy Chêne, Adrià Fruitos, Salomé Garraud et María Ramos Bravo — ont imaginé la leur, et leurs illustrations sont venues enrichir la collection originale de 2020, imaginée pour les dix ans de Central Vapeur. Le défilé dans l’espace urbain vous emmènera faire le tour de différentes expositions du Festival : Habiter les clairières de Nastassia B. (Graffagar), La Mer à boire de Blutch (Cinéma le Cosmos), Le Lendemain de Tom Vaillant (La Bouquinette), C comme Caché de Julia Fréchette (librairie Gutenberg), Le Lierre et l’araignée de Grégoire Carlé (librairie le Tigre), L’Orage, l’étoile et la brume de Salomé Garraud (l’Oiseau-Rare) ou encore La Grande Coïncidence des Éditions 2024 (terrasse du Palais Rohan). La Parade des Micronations terminera sa course Place du Château pour l’inauguration des Rencontres de l’illustration.


©Violaine Leroy


©Raphaelle Macaron

24 avril > 19 mai
[Jeu – Dim] 14H – 19H

Dialogue de dessins 14
Violaine Leroy + Raphaelle Macaron

Menuiserie Coop — 4 rue de la coopérative
tram d : Starcoop

Rencontre avec les auteurices > vendredi 3 mai à 18h
(à réécoutez en podcast sur le site de Strasbourg Méditerranée)
Vernissage > vendredi 3 mai à 19h

La guerre s’est imposée dans le dialogue entre l’illustratrice libanaise et la strasbourgeoise. Intime ou onirique, en couleur ou noir et blanc, elle se dit ou se crie en vingt dessins créés entre octobre 2023 et mars 2024.
L’exposition totémique Central Vapeur associe sa résidente libanaise de 2023, Raphaelle Macaron, et une de ses figures fondatrices, Violaine Leroy, autour de leur mémoire familiale. 
Sur plusieurs générations pour Raphaelle Macaron, elle est marquée par l’instabilité politique au Liban, les guerres avec Israël, la Syrie, la Guerre Civile et la Nakba. La place du conflit est plus circonscrite dans l’histoire de Violaine Leroy, aux anecdotes familiales, à ce qui reste d’anciennes photographies et à un ailleurs de l’information, de l’histoire et de la fiction. La guerre était déjà présente à leurs esprits avec l’Ukraine, mais avec le 7 octobre 2023, les bombardements israéliens sur Gaza et le Liban, la guerre s’est imposée dans le Dialogue.
Comme l’expérience qu’en ont les artistes, vécue ou par procuration, les dessins contrastent, avec pour fil rouge peut-être, le regard d’une fillette sur les événements. Chez Raphaelle Macaron c’est l’intime qui prime : la couleur de la robe de chambre de sa mère, une télévision allumée, lumière isolée dans une ville en black-out, ses souvenirs de guerres sont ancrés dans un quotidien. Violaine Leroy livre quant à elle une danse macabre en noir et blanc, une féérie horrifique où l’abstraction côtoie le cartoon et les images très réalistes d’une apocalypse que l’on découvre quotidiennement sur nos écrans.

Un catalogue du Dialogue, tiré à 200 exemplaires, est disponible durant l’exposition et au salon du festival.

Violaine Leroy

Née en 1981, l’illustratrice Violaine Leroy vit et travaille à Strasbourg. Elle fait des images, des scénarios, des bandes dessinées, et aussi des expositions pour son collectif évolutif les Rhubarbus. Elle est également vice-présidente de l’association Central Vapeur (c’est Raphaelle Macaron qui l’a choisie pour ce dialogue) et engagée depuis longtemps pour les droits des artistes-auteurices. Éditée par l’École des loisirs ou Gallimard en illustration et La Pastèque en bande dessinée, elle s’adonne aussi à la microédition et multiplie les projets transdisciplinaires avec d’autres artistes (danse, photo, etc.).

Raphaelle Macaron

Née en 1990, Raphaelle Macaron vit et travaille à Paris depuis son départ de Beyrouth. On retrouve son travail d’illustratrice dans la presse française et internationale, ainsi que dans des projets avec des associations comme Médecins Sans Frontières et Amnesty International. Très inspirée par la musique et collectionneuse de disques depuis plusieurs années, elle collabore régulièrement avec des labels et des musicien·nes. Elle a également collaboré avec des marques de luxe dans le cadre de campagnes publicitaires. Après Les Terrestres (2020, Éditions du Faubourg), elle travaille sur son deuxième roman graphique et œuvre toujours au sein du collectif de bande dessinée Samandal.

©Nour Hifaoui

©Karen Keyrouz

18 avril > 22 mai

Karen Keyrouz & Nour Hifaoui
Parcours d’affiches : « Ça va être long »

Le long du Quai des Bateliers

Flash’Conf sur le Salon des indépendant·es > samedi 4 mai à 14h30

Le collectif libanais Samandal a donné carte blanche à deux de ses membres pour deux séquences en parallèle : « Titties Too » de Nour Hifaoui et « Quelques danses pour combattre la migraine » * de Karen Keyrouz.
Vingt illustrations format affiche, dans dix panneaux publicitaires le long du Quai des Bateliers. Les deux illustratrices font dialoguer leur travail en noir et blanc, autour du thème de la solitude et du rapport entre privé et public. L’exposition mélange les univers de deux autrices membres du collectif Samandal : Nour Hifaoui avec « Titties Too » et Karen Keyrouz avec « Quelques danses pour combattre la migraine ». Ces deux amies, ainsi que l’évoque l’une des planches exposées, présentent chacune dix planches issues de leur projets respectifs.
Les deux séquences montées en parallèle créent une nouvelle narration, qui aborde le thème de la solitude et la tentative d’en sortir. À travers des scènes récurrentes de recherche et de lassitude, l’exposition dans l’espace public crée un passage vers l’intimité.

* Quelques danses pour combattre la migraine fait partie de l’exposition « Manifestations ; and The Voyage » commissariée par Hussein Nakhal Waraq – Tabaan!2024 (Beyrouth), réalisée dans le cadre d’une résidence à la Maison des Auteurs (Angoulême).

Nour Hifaoui

Autrice de bande dessinée et illustratrice palestinienne libanaise, Nour Hifaoui est actuellement installée à Paris. Son travail questionne des sujets identitaires et sociaux. Son premier fanzine Titties a été publié par Samandal en 2022 et adapté en Italien par D Editore et FortePresse en 2023.

Karen Keyrouz

Autrice libanaise installée actuellement en France, Karen Keyrouz pratique tout autant la bande dessinée que le dessin contemporain. Ses planches sont extraites de Quelques danses pour combattre la migraine, une BD expérimentale autobiographique, comme un regard sur un amour prenant fin dans un pays en déclin, le Liban.


©Jesús Cisneros

24 avril > 19 mai
[Jeu – Dim] 14H – 19H

Jesús Cisneros
La Nature de la mémoire

Menuiserie Coop — 4 rue de la coopérative
tram d : Starcoop

Vernissage > vendredi 3 mai à 19h

Après sa résidence d’automne à Strasbourg, l’illustrateur espagnol est de retour avec de grands formats où la couleur le dispute au noir profond.
Dans l’offrande, telle qu’elle s’est manifestée dans diverses cultures, y compris le contexte historique de la Méditerranée, des fruits, des plantes et des graines disposés dans des céramiques et des objets divers se réunissent pour former une unité. L’acte d’offrande implique une activité physique et esthétique sur un support tangible. Le périmètre ritualisé devient un espace de transition et de communication entre les mondes visibles et invisibles.
Cette exposition établit un parallèle entre cette expression de spiritualité ancestrale transmise au sein d’une communauté à travers les générations et la pratique artistique du dessin et de la peinture. De cette manière, le support en papier devient également un territoire d’exploration et de contact entre le connu (l’observé, la mémoire) et l’inconnu (l’intuitif et l’imaginé). Cet échange prend forme et réalité uniquement à travers l’action physique et esthétique du dessin et de la couleur.


©Raphaelle Macaron

Vendredi 10 mai à partir de 20h

Raphaelle Macaron
Où est la maison de mon ami ?

Cinéma Le Cosmos — 3 rue des Francs-Bourgeois
tram a · d : Langstross

Une affiche, un livre et une rencontre autour de films, choisis par l’illustratrice libanaise qui a travaillé avec la Fondation Kiarostami.
20 h :
Projection du film Où est la maison de mon Ami ? d’Abbas Kiarostami (1987 – durée : 1h19)
Un film emblème du maître iranien, où un écolier doit absolument rapporter le cahier de classe à son camarade d’un village voisin.
21 h 35 : Rencontre avec l’autrice autour du livre Where is the friend’s house ?
En 2022, Raphaelle Macaron adapte le film éponyme dans un livre mêlant illustration et bande dessinée pour l’éditeur américain Even/Odd, sous l’égide de la Fondation Kiarostami. Le livre (en anglais) sera en vente à cette occasion, ainsi que l’affiche du film réinterprétée par Raphaelle Macaron et exposé en vitrine du Cosmos.
22 h 15 : Projection de deux films de Jocelyne Saab
Beyrouth jamais plus (1976, 35 minutes) et Beyrouth, ma ville (1982, 52 minutes)

Projections payantes > 8 € / 5 € (réduit)
Entrée à tarif réduit sur présentation de votre carte adhérent·e Central Vapeur !

©éditions 2024

23 avril – 15 mai
8h – 22h

éditions 2024
2024 en 2024 : La Grande Coïncidence

Terrasse du Palais Rohan — 2 place du château
tram a · d : Porte de l’Hôpital

Fête d’anniversaire au Garage Coop > samedi 27 mai à 19h
Sur inscription

Une exposition en plein air pour retracer la courte mais déjà riche histoire des Éditions 2024, fer de lance de la bande dessinée à Strasbourg et dans le Grand Est.
21 mai 2048, 20h24.
Après le long hiver du Grand Effondrement, la civilisation a repris quelques couleurs. Partout dans le sol, de vieux objets sont exhumés, et les archéologues dépêchés sur place parviennent peu à peu à retracer l’histoire de cette mystérieuse secte, les Éditions 2024.
Livres, estampes, tablettes lumineuses, grandes planches de bois illustrées, beignets à la framboise ; à ce fatras accumulé, une seule théorie semble donner un sens. Baptisée « La Grande Coïncidence », celle-ci veut qu’en atteignant cette fatidique année 2024, les éditions aient provoqué leur propre mort et entraîné à leur suite l’humanité dans un vaste cycle d’effondrements, associant explosions de comètes, disparition du système de retraite par répartition, et ringardisation des fondateurs de la maison.
L’exposition qui suit se propose de retracer l’histoire des Éditions 2024, et de décrire leurs usages et rituels, afin d’expliciter ce que signifiait pour eux des concepts tels que « bande dessinée », « édition », « auteurs » et même « bibliodiversité ».

©Tom Gauld

23 avril > 12 mai
[lun - ven] 8h−23h
[sam > dim] 10h−19h

Tom Gauld
La Revanche des bibliothécaires

Studium — 2 rue Blaise Pascal
et autres bibliothèques du campus) – Unistra
tram c · e · f : Observatoire

Vernissage > mardi 7 mai à 18h

Cartooniste minimaliste, Écossais féru d’Edward Gorey, égérie de la bande dessinée indépendante, Tom Gauld investit avec humour les bibliothèques universitaires du campus strasbourgeois et en premier lieu, le Studium.
Sous l’œil hautain d’un chat impassible, l’auteur avance, hésitant, essayant — vainement — d’échapper aux affres de la Création pour trouver le chemin du succès ! Pendant ce temps, l’éditeur travaille d’arrache-pied à de nouveaux concepts : poésie pratique ; théories conspirationnistes de plages ; classiques résumés pour lecteurs pressés ! Le libraire, lui, tient bon la barre entre les avalanches de cartons et les demandes impossibles de son alter-ego infernal : le lecteur.
Et les bibliothécaires ? Iels poussent leur chariots, sans bruit, seul·es à savoir qu’iels dominent dans l’ombre ce petit monde qui s’agite en vain. À grands coups de diagrammes abscons, de schémas absurdes et de strips hilarants, c’est le grand portrait du petit monde du Livre que Tom Gauld nous brosse ici, avec humour, finesse et intelligence !
Chaque dimanche, Tom Gauld illumine de son humour le cahier littéraire du prestigieux journal anglais The Guardian.
Ce printemps, c’est au cœur de l’Université de Strasbourg qu’il vient poser son œil acéré. Ses installations décalées se déploient dans tout le Studium, faisant dialoguer son œuvre avec l’ensemble des collections du vaisseau amiral des bibliothèques du campus !

©Blutch

23 avril > 19 mai

Blutch
La Mer à boire

Cinéma Le Cosmos — 3 rue des Francs-Bourgeois
tram a · d : Langstross

soirée spéciale > vendredi 17 mai à partir de 18h30 (voir Rencontres)

Référence internationale de la bande dessinée autant que Strasbourgeoise, Blutch est de retour dans le festival à la faveur de cette exposition co-produite avec la Scam et les éditions 2024.
Le Prix du récit dessiné met à l’honneur des ouvrages exclusivement écrits et illustrés par une même plume. Pour sa 7e édition, la Scam a récompensé Blutch, lauréat 2023 pour La Mer à boire. Dans cet album, un couple se cherche, se donne, se forme. Blutch y célèbre la rencontre amoureuse, sans cesser d’explorer les territoires inconnus de la bande dessinée. Carnets de croquis, esquisses, mise en couleur : découvrez l’envers du décor de cette romance au rythme haletant. D’Hollywood à Cinecitta, le cinéma baigne l’œuvre de l’auteur qui investit en retour une des plus anciennes salles d’Europe.

©Tom Vaillant

23 avril > 19 mai

Tom Vaillant
Le Lendemain

Librairie La Bouquinette, VITRINE — 28 rue des Juifs
tram b · c · e · f : République

Rencontre > samedi 11 mai à 15h

Expo en vitrine de la librairie jeunesse de Strasbourg pour le nouvel album de ce jeune illustrateur qui s’est déjà fait remarquer avec son précédent Pop-up volcans.
Du chocolat froid, une vague de chaleur et un prisonnier des glaces pas commode : c’est la règle de trois du Lendemain, album écrit et illustré par Tom Vaillant paru aux éditions Thierry Magnier. Dans cette aventure polaire et solaire, la température grimpe en même temps que le héros grandit, s’adapte, apprend, vieillit. Le récit d’une vie chamboulée par des changements climatiques spectaculaires, qui font écho aux problématiques écologiques actuelles.

©Julia Fréchette

25 avril > 10 mai

Julia Fréchette
C comme caché

Librairie Gutenberg, vitrine — 10 place Saint Étienne
Tram c · e · f : Gallia

Rencontre > samedi 27 avril à 17h30

La libraire Gutenberg accueille le travail de l’illustratrice pour une exposition consacrée à son premier album.
Noël en avril avec C comme Caché ! paru en novembre 2023 chez Les Fourmis Rouges. L’occasion de (re)découvrir cet abécédaire hivernal farfelu et ludique ainsi que les planches originales. L’univers graphique de l’album se déploiera dans un jeu de Cherche-et-Trouve en 3 dimensions à travers un décor immersif et coloré installé dans la vitrine de la librairie… C’est cadeau ! Joyeux Noël !

©Grégoire Carlé

24 avril > 31 mai
[Mar – Sam] 10h−19h

Grégoire Carlé
Le Lierre et l’Araignée

Librairie Le Tigre — 36 quai des bateliers
tram c · e · f : Gallia

Rencontre-vernissage > vendredi 26 avril à 18h

Exposition de planches en couleur originales de la BD de Grégoire Carlé, parue chez Dupuis, sur un réseau de résistants alsaciens.
De ses conversations avec son grand-père, l’auteur – installé à Illkirch et formé à la HEAR dans les années 2000 – a tiré une bande dessinée qui marque déjà le paysage alsacien et au-delà de l’histoire de la Résistance. Le Lierre et l’Araignée raconte la lutte d’un réseau résistant de la région de Strasbourg face à l’annexion et au régime nazi. À travers la figure de son grand-père, Grégoire Carlé offre un récit en image où la nature tient une place prépondérante et auquel les allégories parfois funestes donnent un ton singulier.

©Salomé Garraud

24 avril > 12 mai
[mar sam) 10h−13h / 14h−19h

Salomé Garraud
L’Orage, l’étoile & la brume

Librairie-galerie L’Oiseau rare — 23 quai des bateliers
tram c · e · f : Gallia

Vernissage > vendredi 26 avril à 18h

Une balade onirique au crayon de couleur au cœur d’une nature idéalisée et fantasmée.
Diplômée en 2021 de la HEAR, Salomé Garraud développe un univers visuel composé d’images oniriques et énigmatiques réalisées pour la plupart au crayon de couleur. La représentation d’une nature idéalisée et fantasmée y prend une grande importance. Cette exposition présente une sélection de travaux où les végétaux, la mer et surtout le ciel se déclinent, de manière orageuse, étoilée ou brumeuse, et se mêlent aux personnages représentés pour évoquer le temps qui passe, la solitude ou une douce mélancolie.

©Nastassia B.

24 avril > 19 mai
[LUN – MAR] 7h−10h
[MER – VEN] 7h−15h
[SAM – DIM] 7h−10h

Nastassia B.
Habiter les clairières

Graffateria — 8 petite rue de la course
tram A · D : Gare Centrale

Finissage > mercredi 15 mai à 18h (suivi d’un concert de Hicks & Figuri à 20h)

Une série d’illustrations par une Strasbourgeoise d’origine ukrainienne russophone, qui cherche/propose un ralentissement dans un monde toujours plus rapide.
Nastassia B. est une illustratrice autodidacte, née au bord du Danube. L’exposition présente ses dessins réunis autour de son sujet de prédilection : la pratique du rien. Enfant, on lui a souvent reproché d’être rêveuse, lente et paresseuse. Aujourd’hui elle entend défendre l’oisiveté et la rêverie. Les images de Nastassia B. nous immergent dans un monde au ralenti, dans des clairières intérieures où l’oisiveté s’érige en acte de résistance contre les valeurs productivistes qui s’imposent au cœur de nos existences.

©Lisa California

3 > 5 mai

Lisa California
Night Crawlers #2

Parking Étoile P2 Cinéma, niveau 9 — 25 avenue du Rhin
Tram c · e : Winston Churchill

Vernissage + performances > jeudi 2 mai à 18h

Dessin et microédition sont à la racine de cette exposition de la plasticienne et de sa série Night Crawlers. Plus qu’un objet imprimé, Night Crawlers se déploie dans l’espace, ouvre des portes entre le quotidien et le monde des rêves, et propose un lieu de diffusion aux artistes désireux·ses de franchir ses frontières. Le vernissage de chaque exposition est un événement au cours duquel plusieurs artistes sonores et performeur·euses sont invité·es à présenter une pièce originale soutenant les thèmes abordés par Night Crawlers.

Cette exposition a bénéficié du soutien financier de la Région Grand Est et du mécénat de la société Parcus.

©Tanguy Chêne + Garance Coquart-Pocztar

24 avril > 11 mai
[mer – jeu] 12h−00h
[ven] 12h−01h
[sam]15h−01h
[dim] 10h−22h

Tanguy Chêne & Garance Coquart-Pocztar
Diamant Brillant drag Show Extravaganza

Phare Citadelle — 13 rue de Nantes
tram d : Citadelle

Finissage > samedi 11 mai à 19h (suivi d’un Drag Show à 21h – prix libre à partir de 3 €)

Exposition des affiches créées par le duo d’illustrateurices et artistes pour la House of Diamonds et un show en clôture.
La House of Diamonds est un collectif d’artistes drag strasbourgeois présentant des shows résolument queers depuis 2018. Dès le début, Garance Coquart-Pocztar dessine les affiches de ces shows et Tanguy Chêne les met en couleur. Venez découvrir une sélection des affiches des Drag Show de la House of Diamonds et, le 11 mai, plongez dans leur univers lors d’un drag show spécialement créé pour l’événement !

©Sarah Ménard

24 avril > 18 mai
[mer – dim] 16h−23h

Comme des Garces n°2

L’Orée 85 — 32 impasse de l’écluse
tram a · d : étoile bourse

Finissage > samedi 18 mai à 19h (suivi d’une release party à 20h – prix libre)

Une ancienne écluse comme écrin du second numéro de la revue féministe Comme des Garces. Pour sa soirée de clôture qui marquera aussi la fin du festival : mix, concerts et Drag Show.
Comme des Garces est une revue féministe en mixité choisie qui propose un champ d’explorations graphiques et littéraires. Vous pourrez découvrir les illustrations originales des vingt-deux auteurices qui se sont emparé·es de la thématique de ce N°2 : « Les Autres ». Questionnant le rapport à l’altérité, aux êtres vivants, aux voisins, adelphes, « Les Autres » explore tout ce qui est extérieur à nous.

Artistes exposantes : Sarah Ménard, Alexane Maillard, Inès Rousset, Anouck Constant, Maeva Szpirglas Clémentine Louette, Samya Moineaud, Clémence Sauvage, Emma Morison, Gabriel Kalnins, Anto Metzger, Julia Fréchette, Clara Hervé, Mona Granjon, Adelle Zanotti, Camille Maupas, Léah Ménard, Camille Meyer,
Philippine Marquier, Léa De Block, Zoe Heselton, Chloé Faller.

Très Grand Est

©Dominiique Goblet

jusqu’au 26 mai
[mar – dim] 11h−17h

Dominique Goblet
Abysses

Cartoonmuseum Bâle (CH) — st. alban vorstadt 28
tram 1 : division de fer

Après le Dialogue de dessins lors du festival Central Vapeur 13, l’illustratrice belge est de retour dans l’espace rhénan pour une exposition réunissant dessins, peintures et céramiques.
L’exposition du Cartoonmuseum Basel présente des dessins originaux et des peintures allant des paysages aux portraits, complétés par des œuvres en céramique et invitant à explorer le vaste cosmos graphique créé par l’artiste, qui a reçu le Grand Prix Töpffer en 2020. On retrouvera dans cette expositions les illustrations produites pour le Dialogue de dessins 13, sans ceux de Nygel Panasco.

Entrée payante > CHF 12 / CHF 7 (réduit)
Entrée à tarif réduit sur présentation de votre carte adhérent·e Central Vapeur !