©Blutch
©Anne-Margot Ramstein
Un dialogue longtemps espéré entre l’un des plus grands dessinateurs au monde, originaire de Strasbourg (hé oui), et une étoile montante de l’illustration européenne récemment installée dans la capitale du Grand Est. 10 dessins de chaque artiste constituent comme une correspondance picturale onirique où leurs obsessions, le cours de leur vie peut prendre la forme d’amours très chiennes. Une expo pour un public averti.
Voir aussi au shadoK : l’exposition du collectif mille au carré
Né en 1967 à Strasbourg, diplômé de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg, Christian Hincker fait de la bande dessinée comme certains font du jazz, en composant ses propres recettes à partir de variations. Après avoir débuté dans des revues aussi différentes que Fluide Glacial ou Lapin, il collabore avec de nombreuses maisons d’éditions, côté presse on le trouve dans Libération, les Inrockuptibles et The New Yorker. Bande dessinée humoristique autobiographique, parabole sarcastique, réinterprétations sur la bande dessinée ou le cinéma, illustration jeunesse ou dessin adulte, Blutch s’est imposé comme un Maître mondial, suscitant de nombreuses émules. Il travaille actuellement à un Tif et Tondu en cours de parution, et après avoir animé le stand Alsace dans Saint Amour de Kervern et Délépine, il a incarné le père du Bécassine de Bruno Podalydès.
Son travail a été récompensé de multiples prix, dont le Grand Prix de la Ville d’Angoulême (FiBD 2009), l’Essentiel 2009, l’Alph’art de l’humour en 2000, et le prix Töpffer international (Genève), pour Vitesse Moderne en 2002.
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE Péplum (Cornélius), La Présidente (l’Association), Mitchum (Cornélius), Le Petit christian (l’Association), Blotch (Fluide Glacial), total Jazz (le Seuil), La Volupté (Futuropolis), Pour en finir avec le cinéma (Dargaud), Variations (Dargaud), Pétrone Blutch (Barbier), Un autre paysage (Dargaud).
Née en 1984 à Saint-Denis (la Réunion), diplômée de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg (HeAR) en 2009, Anne-Margot Ramstein est illustratrice et autrice de bande dessinée. éditée à ses débuts dans la revue Belles illustrations, elle travaille avec son compagnon Matthias Arégui ou en solo. Plusieurs de ses albums jeunesse sont publiés par les éditions Albin Michel, elle collabore également avec Le Monde, Libération, les revues comme Dada, XXI, Le Tigre. Son style remarquable fait d’elle la première illustratrice pensionnaire de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis en 2015 et 2016. En 2015, son travail a été récompensé par le Ragazzi Award de la foire du livre jeunesse de Bologne, l’un des plus importants prix d’illustration européens, dans la catégorie non fiction pour Avant Après réalisé avec Matthias Arégui.
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE ABC des tracas, Avant Après, Dedans Dehors, avec M. Arégui, En forme (Albin Michel), Faune et Flore (les Grandes personnes), Otto (2024).
Née en 1979 à Tahiti, diplômée de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2005, Anne Laval dessine pour l’édition, la presse et la communication. Elle travaille avec le Rouergue, Actes Sud ou Gallimard ainsi qu’avec les revues the New Yorker, XXI, CUT ou Télérama. Aux côtés de Violaine Leroy, elle fonde l’association les Rhubarbus en 2005, qui organise des expositions collectives originales. Son premier album personnel, Le Nombril du monde est paru aux éditions du Rouergue en octobre 2017.
20 illustrations format affiche dans 10 panneaux publicitaires sur le quai des Bateliers. La Belle échappée est une exposition inaugurée en novembre 2018 lors du festival BD de Colomiers. Elle est conçue comme un détour imprévu dans la ville, une invitation au voyage, à travers de vastes paysages dessinés aux crayons de couleur et à la gouache. Ces illustrations, habitées par de minuscules voyageurs, nous rappellent que l’apparente simplicité d’une image révèle aussi des détails qui nous transportent.
Né en 1989 à Villeneuve-Saint-George, diplômé de l’EESI d’Angoulême en 2013 et de la HeAR en 2015, Antoine Maillard est illustrateur et auteur de bande dessinée. Réalisés au crayon et à l’aquarelle, ses dessins transportent le lecteur dans des ambiances qui s’inspirent de la culture et des paysages américains. Il a travaillé avec les éditions Requins Marteaux et l’Agrume et la presse : The New Yorker, Télérama, The New York Times, La revue dessinée et XXI.
Organisée à l’occasion de son retour de la résidence d’écriture A Room With A View, à San Francisco (oct 2018), California Noir montre comment le cinéma américain et les paysages californiens influencent le travail d’Antoine Maillard. la bande dessinée slash Them All, paru en fanzines (2012- 2017), en est tributaire et marquée par une ambiance symptomatique du slasher. l’exposition présente une sélection de planches du story-board et d’illustrations originales, des fanzines, ainsi que des dessins réalisés pendant la résidence.
à la nuit tombée, une grande cérémonie aura lieu et les oracles annonceront la prochaine publication d’Art majeur : Les Chroniques des Bretagnes Galactiques. Passe en Profondeur, quant à lui, entrera en n sur le terrain après avoir longuement chauffé le banc. Durant cette grande messe noire de l’illustration, les deux entités présenteront également leurs travaux respectifs. Avec Louka Butzbach, Paul Descamps, Thomas Simon & Elie Partouche. 10 euros avant 1h et 15 euros après 1h.
DJ selector et productrice allemande, résidente du club Salon des Amateurs : techno tribale, proto-industrielle, synth-pop, EBM, etc. lena Willikens est aussi la première femme à avoir réalisé une compilation pour la série des Dekmantel’s Selectors.
DJ et producteur canadien basé à Berlin, le cofondateur du label Wagon Repair, et membre du Cobblestone Jazz. Figure atypique de la scène techno, il se distingue par ses emprunts au jazz, à la fusion et à la house, ainsi que par sa pratique du live.
Née en 1988 à Nantes, diplômée de l’école Estienne à Paris en 2009 et de l’EESI d’Angoulême en 2013, Elizabeth Holleville est une illustratrice et auteure de bande dessinée installée à Strasbourg. Elle a participé à la revue La Corde entre 2013 et 2015 et à plusieurs numéros de Biscoto. Elle est également l’auteure de Lulu (la corde rouge 2015) en 2015, Attentes (Fidèle, 2015) et L’ évolution de l’homme (Casterman, 2018).
L’exposition présente des planches originales de sa bande dessinée, L’été Fantôme (Glénat, 2018), récit des vacances d’une enfant confrontée à la vie des grands et soutenue par une amie inattendue.
Née en 1979 à Caen, diplômée des Beaux-Arts de sa ville natale en 2002 et de la HEAR de Strasbourg en 2005, Marie Lallemand créé des scénographies : décors de bois découpé, cadavres-exquis statuaires ou encore modules assemblés.
Ses linogravures et monotypes déclinent différents aspects d’un sujet – châteaux d’eau, balises en mer, pylônes, montagnes ou icebergs. à AEDAEN, les séries riso Châteaux et Brise- Lames plongent le spectateur dans une approche coloriste et personnelle de la masse et du contre-jour.
Née en 1980 dans la Marne, diplômée de l’école Duperré de Paris en 2000 et de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg (HEAR) en 2003, Amandine Laprun dessine pour l’édition jeunesse et la presse.
une sélection de tirages et de planches originales dessinées au feutre et crayon de couleur pour deux livres carrousels à manipuler chez Actes Sud Junior : Arbre (2017) et Cirque (2018). On y découvre également les originaux de deux albums à paraitre en mars 2019 : La vraie vérité sur le secret de la maîtresse (texte de Franck Prévot, Nathan) et deux titres de la collection « Mes soucis s’en vont en chanson » (texte de Anne Crahay, Albin Michel Jeunesse).
Née en 1994 à Paris, diplômée de l’EESI d’Angoulême en 2018, Léa Murawiec est illustratrice, auteure de bande dessinée et co-fondatrice du collectif Flûtiste. Elle a travaillé avec Biscoto, le fanzine néozélandais Radio As Paper et la revue Novland. Elle est membre de Marsam, collectif d’artistes qui ont gravité autour d’Angoulême. à l’encre de chine, à la plume et au pinceau, son univers graphique dystopique joue avec l’humour décalé pour ne pas s’enliser dans un récit simplement dramatique.
Exposition autour d’un livre-jeux collectif, en sérigraphie, sur le thème de la ville. Chaque page est construite par un.e illustrateur-trice différent.e, comme un plateau avec lequel jouer : cible à fléchettes, culbutos, qui est- ce ?, construction… Le livre est mis en scène pour que le public puisse essayer l’ensemble des jeux, page après page, tout en découvrant les illustrations qui le composent.
Née en 1991 à Colmar, diplômée de l’ESAl d’epinal (2013) et de la HEAR (2016). Léa Djeziri a débuté dans l’illustration jeunesse avec les éditions du Jasmin et Pourquoi pas ?. elle a travaillé avec plusieurs collectifs dont Matière Grasse et auto-édite son travail sous le nom de Part Time Drawers.
Née en 1993 à Besançon, diplômée de l’ESAl de Metz (2014) et de la HEAR (2018), Mathilde Cochepin est illustratrice, auteur et céramiste. elle est actuellement en résidence Création en Cours porté par les Ateliers Médicis.
DUO propose de découvrir les illustrations inspirées par le nouveau cinéma noir de Léa Djéziri et les sculptures murales de Mathilde Cochepin.
Affiches de concerts sérigraphiées de Willy Ténia et des autres artistes réunis par Kakakids.
Rouge, jaune, vert, les couleurs fusent dans l’œuvre de l’artiste italo-parisien Gianpaolo Pagni. Sa création est riche, variée : peinture, dessin, installations mais aussi communication, presse, édition (références en vrac : Le Tigre, Solo ma non Troppo, Hermès, Topographie de l’art, Zoocryptage). Il crée des tampons qu’il utilise comme des outils de dessin, échappant ainsi volontairement au geste traditionnel du « dessinateur ». Son travail met à jour une archéologie personnelle, forme d’autoportraits sans cesse renouvelée, et de fictions amusantes et/ou dramatiques à révéler.
PPAF (Première pression à froid) porte les projets du duo Adrien Chacon et Julien Molland dont les productions relèvent de l’édition de livres d’artiste et des arts graphiques. Le modulographe permet de dessiner à l’aide d’un minimum de formes un maximum de signes : des lettres, des motifs, des pictogrammes, des figures… La série d’ateliers Modulographe, entre figure et écriture propose à des étudiants de réfléchir à des outils de dessin modulaire, de les fabriquer et d’exposer le processus dans l’espace de la galerie.
52 illustrateurs, auteurs de bande dessinée et artistes en arts visuels ainsi que 10 auteurs proposent leur vision, leur interprétation et leur regard sur la métropole afin de vous faire voyager. En hommage aux célèbres couvertures du magazine The New Yorker, et sur le modèle de The Parisianer, ces créations vous présentent Montréal. En parallèle à l’exposition, la médiathèque présentera un éventail de livres pour en apprendre plus sur la ville ainsi que pour découvrir le travail des artistes participants.